by Rémy Prud’homme, 16 septembre 2018, in Contrepoints
Michael Bloomberg est un milliardaire américain (pas un petit : l’une des vingt plus grosses fortunes mondiales), membre du parti démocrate, ancien maire de New York. C’est naturellement un farouche défenseur de l’environnement, ce qui lui a valu d’être nommé par le Secrétaire Général des Nations-Unies « envoyé spécial pour l’action climatique ». On ne peut pas le soupçonner de minorer le développement des énergies propres.
LES INVESTISSEMENTS DANS L’ÉNERGIE « PROPRE » SONT EN DÉCLIN
Le rapport1 que publie l’entreprise qu’il dirige (en fait une filiale consacrée aux énergies nouvelles) montre que les investissements dans « l’énergie propre », définie comme l’éolien et le photovoltaïque, ont diminué dans la plupart des pays du globe au cours des années 2010. Le point haut a été atteint en 2011. Depuis cette date, les investissements stagnent ou diminuent, à des taux divers selon les pays et les années.
La COP21, en 2015, devait sauver le monde grâce à des investissements massifs dans ces domaines. Elle n’a rien fait de tel. Au contraire, les années 2016, 2017 et 2018 sont marquées par une accélération de la baisse des investissements.
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