A propos des indicateurs de température par satellites (1/2)

by J.C. Maurin, 8 février 2019, in ScienceClimatEnergie


A partir des notions intuitives de chaleur et température, les physiciens (Carnot, Thomson, Clausius, Maxwell, Boltzmann) arrivèrent progressivement à la notion scientifique de température thermodynamique. La Conférence Générale des Poids et Mesures  adopta en 1927 l’échelle thermodynamique proposée en 1911, puis l’unité kelvin en 1954.
La notion de température thermodynamique nécessite que l’équilibre thermique soit atteint, ce qui n’est pas le cas dans l’atmosphère de la Terre. Il n’existe pas une « température thermodynamique de l’atmosphère ». A défaut, on utilise une « moyenne des températures » mesurées en divers points de l’atmosphère. Mais la température thermodynamique étant une grandeur intensive, une moyenne, quelle que soit son élaboration, ne peut jouer qu’un rôle d’indicateur. L’usage est néanmoins d’utiliser le kelvin pour les indicateurs. On exprimera de préférence les variations des indicateurs sous forme relative. L’indicateur va être dépendant de l’échantillonnage (spatial et temporel) des mesures et surtout de son mode d’élaboration.