by J.C. Maurin, 12 novembre 2018 in ScienceClimatEnergie
L’IPCC (GIEC en français) fut créé en 1988 par l’UNEP (United Nations Environment Programme) et le WMO (World Meteorological Organization). Dans les principes régissant les travaux du GIEC (1) on lit : Le GIEC a pour mission d’évaluer … les risques liés au changement climatique d’origine humaine. Le GIEC respecte son propre principe fondateur : il attribue l’intégralité de la hausse du taux de CO2 depuis 1958 à une cause anthropique. Nous examinerons ici le modèle anthropique du GIEC et nous le confronterons aux mesures contemporaines, puis à un modèle mixte. Cet article fait suite aux deux précédents publiés sur le site SCE au cours des mois de septembre (1/4) et octobre 2018 (2/4).
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C.4. Conclusions
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Un modèle qui décrit un monde fixe, en équilibre, un modèle où l’homme est central, un modèle qui parvient à reproduire certaines observations mais pas toutes, un modèle unanimement soutenu par les autorités politiques ou morales, enfin un modèle qui pose a priori un principe intangible… est le type même de modèle qui fut développé par Ptolémée (6) pour le système solaire. Ce modèle fut jadis l’objet d’un consensus à > 97%.
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L’atmosphère actuelle comporte environ 20 ppm de CO2 anthropique correspondant à 20/400 soit ≈ 5% du CO2 atmosphérique. En un siècle les hommes ont donc modifié la composition de l’atmosphère de 20 ppm soit 0,002% : sur ce sujet également, il semble que nous ne soyons pas au centre du monde.
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Les évolutions récentes du CO2 atmosphérique ne peuvent pas avoir une cause uniquement anthropique: les observations du δ13C l’interdisent. Les causes sont anthropiques et naturelles. Le modèle purement anthropique du GIEC est donc à rejeter.