by Prof. Samuel Furfari, 3 octobre 2019 in L’Echo
“Après avoir travaillé pendant plus de 40 ans dans le domaine, mon expérience me pousse à plaider pour une analyse factuelle et objective de la situation, même si elle peut paraître iconoclaste dans le climat actuel…’
Les feux des projecteurs de l’Assemblée générale de l’ONU s’étant éteints, il est temps de voir plus sereinement la situation en matière de politique climatique — et donc énergétique – qui menace dangereusement notre démocratie. Après avoir travaillé pendant plus de 40 ans dans le domaine, mon expérience me pousse à plaider pour une analyse factuelle et objective de la situation, même si elle peut paraître iconoclaste dans le climat actuel.
Malgré l’opinion générale, et de certains scientifiques, la science du climat est très jeune. Affirmer que “tout est connu et qu’il n’y a plus qu’à agir” est donc prématuré. Le rapport du GIEC est rempli de conditionnels. Pas de certitudes, mais des hypothèses loin d’être irrécusables, puisque le système climatique possède “une signature chaotique“.
Lorsque durant la vague de chaleur de cet été, le climatologue français Jean Jouzel annonce que la température augmentera de “trois ou quatre” degrés, il omet d’ajouter que le GIEC assortit cette hypothèse d’une probabilité de 1% et que c’est pour un maximum de 3°C et non de 4°C ou de 7°C comme on l’entend parfois.
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