Quand la fiction s’inspire de la réalité : du pétrole plein les cases

en collaboration Alain Préat


Avec sa nouvelle série «Koralovski», Philippe Gauckler trace le destin d’un oligarque russe échappé de prison et prêt à déjouer les secrets explosifs des puissances pétrolières. L’actualité internationale offre une résonance singulière à ce récit inspiré partiellement de faits réels.

A la faveur d’une attaque héliportée sanglante, visiblement commanditée par un mystérieux et puissant groupe privé, un détenu s’évade d’une prison russe de haute sécurité. Il se nomme Viktor Borissovitch Koralovski. C’est un oligarque, magnat du pétrole, ennemi désigné du président Khanine, condamné à 10 ans de réclusion. Simultanément, à Berlin, un attentat nucléaire est déjoué et un mystérieux agent américain, Blasko, est retrouvé dans un état de choc, le corps ceinturé de barbelés. Les services de l’Oncle Sam sont sur les dents. De son côté, une jeune journaliste allemande est sur le point de livrer un scoop: la pénurie d’or noir annoncée depuis deux décennies serait un bluff magistral des puissances pétrolières qui cacheraient des réserves bien plus conséquentes, maintenant artificiellement les prix à un niveau élevé. Entamé de manière chorale, le récit rassemble progressivement ses différents protagonistes et charrie les éléments d’une crise géopolitique, économique et environnementale potentiellement explosive.

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