La cerise catastrophiste du GIEC

by ScienceClimatEnergie, 13 août 2021


Il fallait faire fort et ils l’ont fait : la toute première figure du résumé pour décideurs (SPM) du dernier rapport du GIEC (l’AR6), reproduite ci-dessous (Figure 1), est une véritable cerise sur leur gâteau catastrophiste. La courbe est destinée à faire peur au public, par exemple aux étudiants qui ne connaissent rien (ou très peu) de la science climatique (démonstration ici) et qui ont déjà décidé de faire grève en début d’année scolaire. Elle est également destinée aux décideurs trop occupés à leurs affaires politiques pour pouvoir se permettre d’analyser la courbe en profondeur. N’oubliez pas que le Royaume-Uni accueillera la 26eConférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Le SPM tombe donc à pic pour influencer les décideurs qui devront voter.

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Conclusions

En comparant des pommes et des poires (raison n°1), en effaçant des chapitres entiers des livres d’histoire (raison n°2) et en jouant sur l’échelle du graphique (raison n°3), la Figure SPM.1 du GIEC remplit parfaitement son rôle : faire peur aux gens qui ne prennent pas le temps de réfléchir. Et cela marche, les manifestations ne font que commencer. Bravo le GIEC!

Mais ce super tour de passe-passe, ne suggère-t-il pas que le GIEC a perdu les pédales, est à bout de souffle et ne sait plus quoi inventer pour sortir de l’impasse? S’agirait-il d’une première forme de ‘suicide scientifique’? Espérons quand même que de nombreux scientifiques ne seront pas dupes, sinon il y a vraiment de quoi désespérer.

Le Nouveau Testament du GIEC est enfin disponible !

by ScienceClimatEnergie, 10 août 2021


En ce lundi 9 août 2021, le dernier rapport du groupe I du GIEC, l’AR6, est enfin disponible sur le site internet de l’organisation internationale (ici). Il s’intitule : « Climate Change 2021: the Physical Science Basis » et est, bien entendu, hyper alarmiste, du moins dans son résumé pour décideurs (SPM). Ne manquez pas de lire la présentation de ce nouveau rapport par le GIEC lui-même.

L’arrivée de ce nouveau bébé a été célébrée en grande pompe par tous les médias, comme par exemple le site alarmiste RTL-info, qui a réussi à publier 8 articles différents sur le sujet en une seule journée[1]. Ces articles comprennent bien entendu une interview de J.P. Van Yperseleet de Greta Thunberg. L’alarmisme climatique ferait-il grimper les recettes publicitaires?

Ce nouveau rapport AR6 sera bien entendu analysé en détail par l’équipe SCE et nous ne manquerons pas de vous faire part de nos observations. Nous vous proposons déjà deux remarques importantes.

Remarque 1.

Le nouveau rapport du GIEC (AR6) fait 3949 pages (et la majorité des figures ne sont pas encore disponibles). Si vous lisez 10 à 11 pages par jour vous mettrez exactement un an pour le finir. Il faut bien entendu avoir une certaine base scientifique et savoir lire l’anglais sinon vous aurez beaucoup de mal à comprendre quoi que ce soit… Qui va donc lire ce rapport dans son entièreté? Très peu de monde, et certainement pas les décideurs qui n’ont généralement pas le temps. Un résumé de 41 pages (le SPM) leur est donc destiné. Toutes les nuances et les incertitudes du rapport de 3949 pages seront donc gommées dans le résumé de 41 pages, comme nous vous l’avions démontré pour l’AR5 (ici).

 

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The UN IPCC buries two millennia of fluctuating temperatures

by P. Homewood, Aug 16, 2021 in NotaLotofPeopleKnowThat


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That there has been 1.1°C of warming since 1850 is not especially controversial.  There is some disagreement about the degree to which it reflects the “recovery” from the mini-Ice Age (when there were Ice Fairs on the Thames among other events not seen today) and the effects of increased CO2 emissions.

The controversial part is the removal of temperature oscillations commonly thought to have occurred over the course of the past 2,000 years. These include warming that was known to have occurred in Roman times and again in the tenth century when the Vikings colonised Greenland until 1250, and the cold period 1400-1700.  Such events are downgraded as being either exaggerated or localised.

The earlier iteration of the IPCC 2021 picture was the notorious hockey stick fabrication by Michael Mann.  Mann cherry-picked data from tree rings and spliced together incongruent data sources, and reported his “findings” in a 1998 paper. Like the latest IPCC report, this showed a flat temperature trend until the 20th Century, then a sharp rise.

The IPCC in its 2001 report used Mann’s graph as its poster child to substantiate human-induced global warming.  In the years after 2001 the IPCC quietly dropped Mann’s “hockey stick”.  Its discreditating was completed by 2009 release of confidential emails (dubbed “Climategate”), which showed Michael Mann as the conductor of other climate scientists seeing a need to eradicate the “medieval warming period” in order to make the case that the modern warming is unique.

The chicanery under which this strategy was conducted resulted in legal cases.  Canadian scientist Tim Ball called Mann a fraud, Mann sued and the subsequent court case lasted a decade before finding against Mann. (Mann has managed to string out another case that he brought against Mark Steyn for even longer).

But in the 2021 climate review the “hockey stick” is again the main feature.