L’art de gommer les incertitudes

by Jean, N. 2 mars 5019 in ScienceClimatEnergie


Comme déjà mentionné dans un article précédent publié sur SCE, la variation de la couverture nuageuse a probablement un effet majeur sur la température moyenne globale de la basse atmosphère. Si l’on veut prédire le climat du futur comme le prétend le GIEC il faut savoir modéliser la formation des nuages. Que nous dit le dernier rapport scientifique (AR5) du GIEC à ce sujet? Le but du présent article est simplement de vous présenter quelques phrases tirées de ce rapport. La science est-elle dite?

1. Le chapitre 7 du rapport AR5 publié par le GIEC en 2013

Le chapitre 7 du rapport AR5 du GIEC[1] fait 60 pages et est consacré aux nuages et aux aérosols (le rapport AR5 complet fait au total 1535 pages). Ce chapitre 7 comporte 22 pages de références et cite plus de 1100 articles scientifiques publiés dans des revues aussi prestigieuses que Science, Nature ou PNAS. Le chapitre 7 a été écrit sous la direction de Olivier Boucher (France) et David Randall (USA), deux spécialistes du domaine. Nous n’allons pas ici remettre en question la validité de ce chapitre. Nous allons simplement vous présenter quelques phrases tirées du rapport. Comme le rapport est écrit en anglais nous vous proposerons ci-dessous une “traduction maison” des phrases qui nous paraissent les plus importantes, assorties parfois de quelques explications pour bien les comprendre. Les lettres entre crochets ([A] à [P]) renvoient simplement au texte original en anglais, donné en Annexe du présent article.