Les idéologues de l’hystérie climatique vus à l’ombre du Coronavirus

by Samuel Furfari, 26 mars 2020 in LaTribune


OPINION. Il semble morbide et cynique, alors que des milliers de personnes meurent du Coronavirus, d’insister en ce moment sur l’impérieuse nécessité d’agir contre le changement climatique. Pourtant, des idéologues, qui sont aussi et surtout ceux de la remise en cause de l’économie de marché, osent le faire. Ils ne ratent aucune occasion d’essayer de faire croire que le changement climatique cause ou exacerbe cette crise. Il est nécessaire de les dénoncer pour préparer l’avenir. Par Samuel Furfari, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles et Président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels.

Un climatologue français semble regretter que « ce qu’on fait pour le Coronavirus, c’est deux ans de financement climat » car, d’après lui, si on dépense de l’argent pour sauver des vies, on pourrait tout aussi bien redoubler d’effort pour sauver la planète. Un climatologue belge a eu l’outrecuidance de tweeter à la Première ministre belge et à son vice-Premier ministre en charge du budget qu’ils profitent de cette crise pour introduire une taxe sur l’énergie : « #Covid_19 : C’est le bon moment pour instaurer une vraie taxe CO2 sur les carburants, le mazout [fioul en Belgique] et le gaz fossile. Leur prix ayant fortement baissé, ce sera indolore. Cela permettra de dégager des ressources pour compenser les effets de la crise. » Sur Facebook, ce membre éminent du GIEC s’est fait traiter de « charognard », entre autres épithètes. En pleine crise, « presque hilare », un commentateur politique bien connu a apprécié que ce « virus révolutionnaire » empêchait la privatisation des aéroports de Paris et  s’en est pris aux « banques mondiales [qui] échouent lamentablement face à la crise climatique en injectant des billions dans les combustibles fossiles».