A l’origine de la révolution industrielle, le charbon demeure au XXIe siècle une énergie privilégiée dans le monde. Il permet d’assurer les besoins énergétiques de l’équivalent de presque un homme sur trois (le charbon satisfait 29% de la consommation d’énergie finale en 2012 selon l’AIE). Il est la première source d’énergie utilisée pour produire de l’électricité (environ 40% de l’électricité mondiale est produite à partir de charbon).
China’s natural gas production surged to a record last month and coal output rebounded as economic growth accelerated power use in the world’s largest energy user.
Natural gas production in March rose 8.2 percent from the average of the first two months of the year to a record 13.6 billion cubic meters, according to data Monday from the National Bureau of Statistics. Coal output rose almost 13 percent over the same period to average 9.67 million tons a day, the highest daily level since December, according to Bloomberg calculations based on the data.
La puissance économique et industrielle de l’Afrique du Sud classe naturellement ce pays au premier rang des consommateurs d’énergie en Afrique. L’Afrique du Sud consomme 30 % de l’énergie primaire et 37 % de l’électricité produites sur le continent africain. Les fréquents dysfonctionnements des infrastructures d’électricité constatés ces dernières années ont placé la question de l’énergie au centre des débats publics.
L’EIA américaine a publié récemment ses données officielles relatives à la consommation et à la production d’énergie aux États-Unis en 2016. Elle constate entre autres un recul du charbon dans le mix électrique américain. État des lieux.
Énergies fossiles : 81% de la consommation américaine d’énergie
La consommation d’énergie primaire des États-Unis a été quasiment stable en 2016 (+ 0,1% par rapport à 2015). Les énergies fossiles ont encore compté l’an dernier pour près de 81% de cette consommation (contre 86% en 2005). Le pays a consommé davantage de produits pétroliers dans les transports en 2016, de gaz pour la production d’électricité et dans le secteur industriel mais significativement moins de charbon (- 9%) pour la troisième année consécutive.
The resurgence is due to the industry making itself more competitive, in much the same manner that the shale oil & gas players made themselves more competitive in response to a collapse in commodities prices.
by Jean-Louis Schilansky, Président du Centre Hydrocarbures Non Conventionnels, 3 Avril 2017
Le début du XXIe siècle connaît une période inédite d’abondance et de diversité énergétique, marquée par d’importantes avancées technologiques dans la production d’énergie. Les développements les plus notables concernent l’essor des énergies renouvelables et des ressources d’hydrocarbures non conventionnels, en particulier de pétrole et de gaz de schiste en Amérique du Nord
Chinese engineer and inventor Feng Weizhong has an easy answer to how China plans to keep slashing coal use and power-station emissions while relying on coal to provide at least 55 per cent of its massive energy demand for decades to come. The effervescent Professor Feng, who is also general manager of a large Shanghai power plant, explained to The Australian how the country can contrive to do both at the same time. “Simple! It’s clean coal!”
Believe it or not, America has been fracking oil wells since right around the time of the Civil War. That said, modern oil well fracking didn’t start taking shape until the 1940s, and it wasn’t until the 1990s when it was combined with horizontal drilling to unleash the shale gas boom. The industry eventually transferred those two techniques into oil drilling when Continental Resources (NYSE:CLR) drilled the first commercially successful well in the North Dakota Bakken.
In 2016, U.S. crude oil exports averaged 520,000 barrels per day (b/d), 55,000 b/d (12%) above the 2015 level, despite a year-over-year decline in domestic crude oil production. Even though oil exports have increased, growth in U.S. crude oil exports has slowed significantly from its pace from 2013 to 2015, when annual U.S. crude oil production grew rapidly.
Hurricane’s prospects are located West of Shetland, an area that has promised much in terms of the 12 to 24 billion remaining barrels of oil equivalent (boe) said to be lurking on the UKCS. The GLA announcement represents a rare chink of light glistening in the murky waters of an industry at its lowest ebb since production began in the 1960s.
The heart of Europe’s gas market may finally get a helping hand from the American shale revolution as fuel is poised to cross the Atlantic to replenish depleted inventories after the coldest January in seven years.
Expert européen auprès de la DG Énergie de la Commission européenne
Maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles
2050, c’est dans 33 ans. Il y a 33 ans, nous étions en 1984, en plein contre-choc pétrolier. Après le tremblement du monde suite aux deux chocs pétroliers consécutifs provoqués par l’OPEP, le prix du pétrole était tombé si bas qu’aujourd’hui encore, tout nouveau contre-choc pétrolier constitue un épouvantail pour l’Arabie saoudite. Qu’est-ce qui avait permis cette contre-révolution et mis en échec la stratégie de l’OPEP ? Tout d’abord, l’abandon de la consommation de produits pétroliers dans les centrales électriques (à l’époque, le prix du brut était si bas que l’on pouvait se permettre le luxe de l’utiliser pour produire de l’électricité). La maturation de la technologie nucléaire et le développement de technologies modernes de combustion de charbon ont changé la donne. Ensuite, la mise en œuvre de technologies plus efficientes, notamment dans le secteur de l’automobile, avait donné lieu à des économies d’énergie qui ont permis de réduire la consommation de pétrole. Cela se résumait à l’époque par un slogan lancé par la Commission européenne : COCONUC pour « COal, COnservation and NUClear ». Les résultats ont été au rendez-vous et ont suscité un retour à la sérénité énergétique.
Firstly, how can reopening the Chukchi Sea and Beaufort Sea OCS areas to leasing be disrespectful to “market forces”? Opening up an area to leasing doesn’t somehow impose an obligation on oil companies to bid on leases in those areas.
Après cinq ans de baisse continue, les prix du charbon « vapeur » (type de charbon principalement utilisé dans les centrales thermiques et dans certaines industries, notamment pour fabriquer du ciment) ont doublé entre le début et la fin de l’année 2016, tant en Europe qu’en Asie. La demande mondiale de charbon, qui provient toujours pour moitié de la Chine, a pourtant baissé en 2016.
In our main scenario, a 30% rise in global energy demand to 2040 means an increase in consump on for all modern fuels, but the global aggregates mask a mul tude of diverse trends and signi cant switching between fuels. Moreover, hundreds of millions of people are s ll le in 2040 without basic energy services. Globally, renewable energy – the subject of an in-depth focus in WEO-2016 – sees by far the fastest growth. Natural gas fares best among the fossil fuels, with consump on rising by 50%. Growth in oil demand slows over the projec on period, but tops 103 million barrels per day (mb/d) by 2040. Coal use is hit hard by environmental concerns and, a er the rapid expansion of recent years, growth essen ally grinds to a halt. The increase in nuclear output is spurred mainly by deployment in China.
After the dip last year, production of oil from shale rocks in the US is increasing again. Estimates for this year range from a net increase of between 400,000 and 800,000 b/d. And 2017 is not a one-off year. The Permian Basin in Texas — the main focus for the new activity — has oil reserves that exceed those of all the largest discovered fields globally, such as Ghawar in Saudi Arabia and Prudhoe Bay in Alaska
Vicky Hollub, the CEO of Occidental Petroleum Corp., speculated that Permian production could in coming years reach as high as four or five million barrels per day, up from around 2.2 million bpd today.
A confluence of factors has created “near nirvana” for the U.S. shale industry, analysts at Citi Group said in a recent research note. Among those factors was the OPEC-led agreement to curb oil supplies in an attempt to lift prices.
Australia, rich in hydrocarbons and uranium resources, was the world’s largest coal exporter in 2015 and the second-largest liquefied natural gas (LNG) exporter in 2015.
Australia is rich in commodities, including fossil fuel and uranium reserves, and is one of the few countries belonging to the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD) that is a significant net energy exporter. Australia sent about 68% of its total energy production (includes uranium exports and excludes total energy imports) overseas in fiscal year 2015 (July 2014—June 2015), according to data from the Australian government
Si le Canada est le 5e producteur mondial de pétrole (derrière les États-Unis, l’Arabie saoudite, la Russie et la Chine), il le doit à ses gisements de sables bitumineux qui le placent au 3e rang en matière de réserves prouvées (derrière le Venezuela et l’Arabie saoudite). Face à la chute des cours du brut, l’Alberta est toutefois en difficultés et le Premier ministre canadien Justin Trudeau a récemment annoncé une aide financière pour relancer l’économie de cette province pétrolière. Les sables bitumineux sont d’autre part montrés du doigt en raison de leur impact environnemental. Quel sera l’avenir de ces ressources ?
That’s a big turnaround—producers have succeeded not only in halting a slide predicted by a corresponding fall in global oil prices, but they’ve also been able to once again
by David Middleton, petroleum geologist/geophysicist, February 18, 2017
As the biomass is buried more deeply in the sedimentary column, increasing pressure compacts it, increasing temperature cooks it and over time, the hydrocarbons slowly migrate toward the surface because they are less dense than connate/formation water. The kerogen first cooks to heavy oil, then light oil, then wet thermogenic gas, then thermogenic light gas, then high temperature methane…
In November, 2016 the USGS (United States Geological Survey) reported their assessment of the recent discovery of 20 billion barrels of oil equivalent (technically recoverable) in the Midland Basin of West Texas. About the same time IHS researcher Peter Blomquist published an estimate of 35 billion barrels. Compare these estimates with Ghawar Field in Saudi Arabia, the largest conventional oil field in the world, which contained 80 billion barrels when discovered. There is an old saying in the oil and gas exploration business “big discoveries get bigger and small discoveries get smaller.” …
M.J. Nadeau, Conseil mondial de l’énergie, 2016-2017
Réunis au congrès triennal du Conseil mondial de l’énergie (CME) à Istanbul en octobre 2016, les leaders du secteur de l’énergie ont tous témoigné de l’importance des bouleversements auxquels l’industrie est confrontée. Pour nous aider à comprendre les phénomènes qui prévalent et leurs impacts sur le secteur, le CME a publié fin 2016 son dernier rapport sur les scénarios énergétiques mondiaux(1). Ce rapport explore trois scénarios possibles à l’horizon 2060 et fournit aux experts un cadre de réflexion utile.
La géologie, une science plus que passionnante … et diverse