Evidence of the Medieval Warm Period in Australia, New Zealand and Oceania

by S. Lüning, January 9, 2018 in WUWT


The climate of the pre-industrial past is of greatest importance to the ongoing climate discussion. Current climate can only be understood when interpreting it in the paleoclimatological context of the past few thousand years. Until not too long ago it was thought that the pre-industrial climate was monotonous and constant. This idea was e.g. promoted by Mann et al. whose famous hockey stick curve featured prominently in the IPCC report of 2001. Over the last 15 years, however, a large number of studies changed this view by providing robust evidence for the existence of significant natural climate variability. Of particular interest are the past 1000 years which commenced with the generally warm ‘Medieval Climate Anomaly’ (MCA, aka ‘Medieval Warm Period’, MWP), that eventually passed into the ‘Little Ice Age’ (LIA), before returning to the warm climate of the current ‘Modern Warm Period’ of the 20th and early 21st centuries.

There have been controversial debates about the existence of the MWP, …

Higher sea surface temperature in the northern South China Sea during the natural warm periods of late Holocene than recent decades

by Hong Yan et al., November 2014, in ChineseSciBull


The large-scale syntheses of global mean temperatures in IPCC fourth report suggested that the Northern Hemisphere temperature in the second half of the 20th century was likely the highest in at least the past 1,300 years and the 1990s was likely the warmest decade. However, this remains debated and the controversy is centered on whether temperatures during the recent half century were higher than those during the Medieval Climate Anomaly (MCA, AD 800–1300) and the Roman Warm Period (RWP, BC 200–AD 400), the most recent two natural warm periods of the late Holocene. Here the high resolution sea surface temperatures (SSTs) of two time windows around AD 990 (±40) and AD 50 (±40), which located in the MCA and RWP respectively, were reconstructed by the Sr/Ca ratio and δ 18O of Tradacna gigas shells from the northern South China Sea. The results suggested that the mean SSTs around AD 990 (±40) and AD 50 (±40) were 28.1 °C and 28.7 °C, 0.8 °C and 1.4 °C higher than that during AD 1994–2005, respectively. These records, together with the tree ring, lake sediment and literature records from the eastern China and northwest China, imply that the temperatures in recent decades do not seem to exceed the natural changes in MCA, at least in eastern Asia from northwest China to northern SCS.

Le réchauffement climatique pour les deux cultures

by Richard Lindzen, 21 octobre 2018, Conférence GWPF, in Skyfall


Traduction par Volauvent.

Il y a plus d’un demi-siècle, C.P. Snow (romancier et physicien anglais qui a également occupé plusieurs postes importants dans la fonction publique britannique et brièvement au sein du gouvernement britannique) a examiné de manière célèbre les implications de « deux cultures » :

Bien des fois, j’ai assisté à des rassemblements de personnes qui, selon les normes de la culture traditionnelle, sont considérées comme très éduquées et qui ont exprimé leur incrédulité face à l’analphabétisme des scientifiques. Une ou deux fois, j’ai été provoqué et j’ai demandé à la compagnie combien d’entre eux pourraient décrire la deuxième loi de la thermodynamique. Ils répondaient froidement : c’était aussi toujours négatif. Pourtant, je demandais quelque chose qui était l’équivalent scientifique de : avez-vous lu un ouvrage de Shakespeare ?

Je crois maintenant que si j’avais posé une question encore plus simple – telle que : que voulez-vous dire par masse ou accélération, qui est l’équivalent scientifique de : pouvez-vous lire ? – pas plus d’un diplômé sur dix aurait eu l’impression que je parlais la même langue que lui. Ainsi, le grand édifice de la physique moderne se construit, et la majorité des personnes les plus intelligentes du monde occidental en ont à peu près le même aperçu que leurs ancêtres néolithiques en auraient eu.

Je crains que peu de choses n’aient changé depuis l’évaluation de Snow, il y a 60 ans. Certains pourraient soutenir que l’ignorance de la physique n’a pas d’incidence sur la capacité politique, mais elle a très certainement une incidence sur la capacité des politiciens non scientifiques à traiter des problèmes théoriquement fondés sur la science. Le manque de compréhension est également une invitation à l’exploitation malveillante. Compte tenu de la nécessité démocratique pour les non-scientifiques de prendre position sur des problèmes scientifiques, la croyance et la foi remplacent inévitablement la compréhension, même si des récits simplifiés à outrance de façon triviale rassurent les non-scientifiques sur le fait qu’ils ne sont pas totalement dénués de « compréhension scientifique ». Le sujet du « réchauffement global » offre de nombreux exemples de tout cela.

Je voudrais commencer cette conférence par une tentative visant à forcer les scientifiques du public à se familiariser avec la nature réelle du système climatique et à aider les non-scientifiques motivés de ce public susceptibles de faire partie du groupe « Un sur dix » de Snow à aller au-delà des simplifications excessivement triviales.

Pas d’erreurs pour l’Arctique!

by Paul Berth, 21 octobre 2018 in ScienceClimatEnergie


Comme mentionné dans un article précédent, le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique en millions de km2. Le dernier graphique publié (Fig. 1) nous montre l’étendue de la glace au mois de septembre entre 1979 et 2018 (c’est au mois de septembre que l’étendue de glace arctique est la plus faible, moins de 10 millions de km2). Une droite, dont la pente est négative, est tracée parmi les points : tous les 10 ans, la surface semble diminuer de 11,4%. Si l’on extrapole la droite ont peut calculer qu’il n’y aura plus de glace en Arctique dans 60 ans. Cependant, ne remarquez-vous rien d’étrange sur ce graphique?

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