Archives par mot-clé : Belgium

Belgium To Shut All Nuclear Plants

by P. Homewood, Feb 23, 2021 in NotaLotofPeopleKnowThat


BELGIUM’s decision to shut down several of its nuclear power plants has been branded “delusional” and pinned on the EU’s plot to annihilate member states’ independence.

Belgium will shut seven nuclear power plants between 2022 and 2025. The decision was confirmed at the end of 2020 by Alexander De Croo’s coalition government. But the plan would see the country reliant on its neighbours for the supply of electricity – something that was blamed on the increasing integration of the European Union.

http://energodock.com/belgium/electricity-shares

https://www.express.co.uk/news/politics/1401127/Eu-news-Belgium-nuclear-power-plants-closure-France-energy-frexit-florian-Philippot

Belgique : la sortie du nucléaire en questions

by Connaissance des Energies, Dec 1, 2020


En Belgique, l’exploitant du parc nucléaire Electrabel a annoncé en interne son intention de cesser les investissements nécessaires à la prolongation (hypothétique) de réacteurs. Il est prévu que les derniers réacteurs nucléaires du pays soient arrêtés d’ici à fin 2025 sauf si…

Combien y a-t-il de réacteurs nucléaires en service en Belgique ?

Le parc nucléaire belge est composé de 7 réacteurs à eau pressurisée tous exploités par Electrabel, filiale du groupe français Engie(1). Connectés au réseau électrique entre 1974 et 1985, ces réacteurs sont répartis entre 2 centrales :

  • la centrale de Doel en Flandre (à 15 km du port d’Anvers et près de la frontière néerlandaise), composée de 4 réacteurs d’une puissance cumulée de 2 934 MW ;
  • la centrale de Tihange en Wallonie (à 30 km de Liège), composée de 3 réacteurs d’une puissance cumulée de 3 008 MW.

En 2019, le parc nucléaire belge a généré près de 41,4 TWh, soit environ 46,5% de la production électrique totale du pays(2). « Sur base d’une analyse temporelle plus étendue, on observe que la contribution du nucléaire à la consommation finale d’électricité varie selon les année entre grosso modo 35%(3) et 50% selon la disponibilité des unités », précise Michel Huart, maître de conférences à l’ULB, spécialiste en « énergie et durabilité ».

Vue de la centrale nucléaire de Doel. (©Electrabel)

 …

European research project aims to understand concrete degradation

by World Nuclear News, Sep 10, 2020


A new research project supported by the European Union aims to clarify, enhance and unify methods of structural integrity assessment of safety-critical concrete infrastructure in support of long-term operation of nuclear power plants. Coordinated by Finland’s VTT Technical Research Centre, the collaborative project seeks to improve the understanding of ageing and deterioration of such concrete.

In September 2018, Belgian utility Electrabel announced that scheduled outages at Tihange 2 and 3 had been extended while concrete degradation issues in adjacent non-nuclear buildings were addressed (Image: Electrabel)

The ACES project, which began on 1 September and will run until 31 August 2024, has a total budget of just over EUR5 million (USD6 million), of which the European Commission is funding almost EUR4 million under the H2020-Euratom-1 programme.

The consortium involved in the project comprises 10 European companies and research partners, and one international partner. They are: Engie Lab and SCK-CEN of Belgium; CTU and CVR of the Czech Republic; CEA, EDF and IRSN of France; ZAG of Slovenia; Energorisk of Ukraine; and, ORNL of the USA.

The project will study the deterioration and ageing mechanisms of reinforced concrete, such as in reactor containment buildings, as well as predicting the occurrence of corrosion. It aims to develop an innovative inspection tool for early detection of corrosion.

Observations historiques d’inondations jusqu’à la fin du 19ème siècle (première partie)

by IRM, 2020


Nos observations historiques d’inondations font l’objet de trois articles. Voici le premier qui traite des inondations jusqu’à la fin du 19ème siècle.

En août 2019, nous avons introduit la possibilité d’envoyer vos propres observations via notre application météo. Cette nouvelle fonctionnalité semble avoir plu aux utilisateurs de notre app, puisque nous avons reçu près de 600.000 observations jusqu’à présent ! Etant donné ce succès, nous avons décidé en avril 2020 d’y ajouter deux nouveaux types d’observations à rapporter : les inondations et les phénomènes optiques. Ces phénomènes ont été observés de tous temps, c’est pourquoi nous avons décidé de nous plonger dans plus d’un millénaire d’anciennes observations de halos et d’arcs-en-ciel. Dans ce nouvel article, vous trouverez quelques observations d’inondations telles qu’elles ont été perçues et décrites dans d’anciens manuscrits, livres et journaux publiés en Europe de l’Ouest jusqu’au 19ème siècle.

Caricature représentant l’actuelle place Saint-Géry, lors de l’inondation de janvier 1820, Collection iconographique (ref. K-573), Archives de la Ville de Bruxelles.

 

See also Observations historiques d’inondations (deuxième partie)

and Observations historiques d’inondations (troisième partie)

Il faut prolonger la durée de vie des centrales nucléaires belges

by Furfari S. & Mund E., 31 janvier 2020 in ScienceClimatEnergie


Les plus chauds partisans de l’énergie nucléaire sont convaincus que la technologie actuelle des réacteurs à eau légère sous pression (PWR) est loin d’être parfaite. Mais elle dispose d’énormes qualités qui rendent son utilisation indispensable. Au nombre de celles-ci, principalement une absence d’émission de CO2 [1] la sécurité d’approvisionnement au sens où la production d’électricité et de chaleur peut satisfaire la demande à tout instant, hormis bien sûr les périodes de maintenance des installations et les pannes éventuelles, et la rentabilité économique au sens où les importants investissements en capitaux peuvent être amortis en des temps beaucoup plus courts que la durée de vie fonctionnelle de ces installations, etc… Dernière qualité, moins évidente pour les non-initiés : la mise en œuvre de la technologie PWR peut revêtir des formes très variées dont certaines (les SMR, petits réacteurs modulaires) renforcent la sûreté déjà très élevée  du nucléaire actuel, considérée néanmoins comme insuffisante par les opposants.

Lettre ouverte aux informateurs royaux Georges-Louis Bouchez et Joachim Coens.

by A. Berger & S. Furfari, 11 janvier 2020 in LeVIfL’Express


Messieurs les informateurs royaux,

L’année qui se termine a atteint des sommets de désinformation en matière de climat et de son corollaire, l’énergie, sommets qui frisent la manipulation. Les deux auteurs de cette carte blanche ne sont pas nécessairement d’accord sur toutes les questions à l’entour de ces débats, mais ils le sont sur un double triste constat. D’une part, l’hystérie actuelle n’est ni appropriée, ni constructive. D’autre part, les solutions proposées pour contrer le changement climatique ne sont pas adaptées.

Continuer la lecture de Lettre ouverte aux informateurs royaux Georges-Louis Bouchez et Joachim Coens.

Why Climate Change Wasn’t Behind Paris’s Record-High Temperature

by Chris Martz, July 27, 019 in ClimateChangeDispatch


It’s summer, temperatures are hot - sometimes record hot - and as usual, climate alarmism reaches record highs as climate activists have a field day with fearmongering rather than with facts and data.

Every week, various weather events end up getting caught in the spokes of the wheel of climate; it’s an endless cycle. Rinse, wash, repeat.

This time, it’s the [second] European heatwave this summer.

A Bit of Historical Perspective

While countries like the Netherlands, Germany, and Belgium have recorded their hottest temperatures on record this week, Paris’s record high of 108.7°F (42.6°C) on Thursday, July 25, made international headlines and consequently sparked climate insanity.¹

The graph below (Figure 1) shows the maximum temperature in Paris, France for each year since 1900.² As indicated by the red trendline, there has been a noticeable increase in the annual maximum temperature in Paris over the long run, however, the trend is not alarming.

Paris’s previous hottest temperature record stood for nearly 72 years.³

On July 28, 1947, the city reached 104.7°F (40.4°C).³ Paris’s high of 108.7°F (42.6°C) on Thursday broke the old record by 4°F (2.2°C), an incredible feat by any stretch of the imagination.

To break an all-time temperature record by 4°F in summer, let alone tie it, is extremely difficult to do, even with global warming.

Fermeture ou prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires : quelles conséquences économiques et environnementales ?

by Prof.  Ernest Mund, 25 juin 2019 in ScienceClimatEnergie


A la façon dont vont les choses il paraît de plus en plus certain que la Belgique mettra la clé sous le paillasson de son parc de centrales nucléaires en 2025, conformément à la décision de la loi Deleuze votée en 2003. Cet abandon très néfaste est la conséquence du manque de discernement de la part des Autorités politiques au pouvoir face à l’hostilité irréductible du mouvement écologiste à l’égard du nucléaire.

Que cet abandon soit très néfaste est argumenté avec énormément de détails dans un rapport récent de l’IEA (Agence Internationale de l’Energie) dont plusieurs éléments chiffrés sont utilisés dans cette note [1]. Ce rapport analyse avec grande acuité le déclin du nucléaire en service, conçu au cours des années 70. A cette époque le système électrique était centralisé avec une intégration verticale de ses différentes composantes et le prix de l’électricité était le reflet des coûts, indépendamment de toute considération relative à une logique de marché. La taille des installations visait à la réduction des coûts par effet d’échelle. Ce nucléaire (de Génération-II et -III) est devenu totalement inadapté au système décentralisé actuel, alimenté pour une part rapidement croissante en sources d’énergie renouvelable intermittentes (EnRI, éolien et solaire) avec un prix de l’électricité relevant d’un marché, institué dans le courant des années 90.

Le CO2 belge : que représente-il vraiment ?

by Jean N., 17 avril 2019 in Science-Climat-Energie


Cet article s’inscrit dans le cadre de l’activité actuelle médiatique tout azimut en Belgique, notamment relayée par les marches hebdomadaires des étudiants pour le climat. Comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur fidèle de SCE, nous avons démontré dans plusieurs articles que l’hypothèse de l’effet de serre radiatif ne tient pas la route (ici, ici et ici) et n’explique pas le léger réchauffement actuel de la basse atmosphère. Les fins connaisseurs savent également qu’il existe de nombreuses publications scientifiques remettant en cause l’hypothèse de l’effet de serre radiatif (plus de 500 publications rien que pour 2018), toutes écrites par des physiciens, des chimistes, des géologues ou des climatologues. Si cette somme d’évidences vous a convaincu, le GIEC aurait alors tort sur toute la ligne et le CO2 d’origine anthropique n’aurait aucun rôle majeur déterminant la température de la basse troposphère. Cependant, admettons un instant que vous ne soyez pas convaincu et admettons donc que le GIEC ait raison. Tout ce qui est écrit dans son dernier rapport spécial devrait alors être vrai… Quelle serait alors la part de la Belgique dans le réchauffement? Asseyez-vous pour ne pas tomber, vous allez être surpris.

Figure 1. Extrait de la Figure SPM.1 du résumé pour décideurs (SPM) du rapport spécial publié par le GIEC fin 2018. Cette figure se trouve en page 8 du rapport du GIEC.

‘L’impossible équation des écologistes’

by Prof. Ch. Leclercq-Willain, 5 avril 2019 in ScienceClimatEnergie


Depuis plusieurs années un des combats mené par les écologistes dans différents pays européens (Allemagne, France, Belgique, ..) fut et reste celui du nucléaire mené actuellement en parallèle avec celui de la réduction des gaz à effet de serre (GES). Les « verts » allemands ont obtenu la fermeture de presque toutes les centrales nucléaires et l’Allemagne a toujours une exploitation importante de centrales gaz-charbon. L’Allemagne est ainsi le plus grand émetteur de CO2 en Europe. Il en est de même des pays de l’Est et de la Russie qui exploitent essentiellement des centrales gaz-charbon. En Belgique, la fermeture définitive des centrales nucléaires est prévue pour 2025.

INFO-SCE: 5% d’augmentation de production d’électricité en Chine : cela fait quoi?

by Science,  Climat et Energie, 27 mars 2019


Selon le dernier rapport de l’IEA, la consommation d’énergie mondiale a augmenté de 2,3% en 2018 ce qui représente la plus forte augmentation des dix dernières années. Le gaz naturel fut le plus consommé et représente 45% de l’augmentation de la consommation totale d’énergie.

Suite à cette augmentation de consommation d’énergie les émissions de CO2 se sont accrues de 1,7% pour atteindre 33,1 Gt en 2018. Près d’un tiers de ces émissions provient des centrales de charbon, surtout celles de la Chine.

Il faut noter que les émissions de CO2 en Chine ont augmenté de 2,5%, ou 230 Mt, pour atteindre 9,5 Gt. Un bond de plus de 5% de la production d’électricité à partir de centrales au charbon a entraîné une augmentation des émissions de 250 Mt, ce qui a plus que compensé l’impact de la baisse de l’utilisation du charbon en dehors du secteur de l’énergie.

Pour comparer…la Belgique émet 115 Mt de CO2.

DONC…l’augmentation des émissions en Chine dues au charbon en 2018 représente plus du double de toutes les émissions de CO2 de la Belgique.

Une Belgique trop ambitieuse sur le climat

by Prof. Samuel Furfari, 6 mars 2019 in L’Echo


En Belgique francophone, l’intérêt pour la question climatique ne cesse de croître. A la faveur du succès remporté par les écolos aux élections communales d’octobre dernier, les partis francophones se sont lancés dans une surenchère de promesses. A cela viennent se greffer les marches pro-environnement enthousiastes mais néanmoins naïves de lycéens qui, en matière d’énergie et de climat, connaissent très peu de choses. Avec un peu plus de connaissances, ils demanderaient des fenêtres hermétiques et à double vitrage dans leurs classes, au lieu de panneaux photovoltaïques, on y reviendra. En quelques jours on est passé d’un gouvernement critiqué pour être timide à une proposition de loi climat qui n’a pas d’équivalent dans le reste du monde. Car ne nous y trompons pas, la frénésie climatique est belge. Même si on ne devrait pas être étonné que Trump n’ait pas prononcé le mot climat dans son récent discours de l’Union, ce que j’observe professionnellement dans le monde ne correspond en rien à ce que vit la Belgique. Il y a lieu de s’interroger sur les motifs réels de ce déferlement ; ce n’est pas audible pour l’instant mais on devra y répondre un jour.

 

Réponse à la pétition “Plus d’ambitions climatiques”

by SCE-info, 31 janvier 2019 in ScienceClimatEnergie


Chers Collègues scientifiques signataires de la pétition (ici),

Vous avez signé une pétition en tant qu’académique scientifique. Tous les signataires le sont-ils ? Avez-vous remarqué des signataires qui n’ont pas existé ou qui sont décédés ? Trofik Lysenkom, inconnu sur Google, par contre Trofim Lysenko a bien existé (1898-1976) et reste de triste mémoire dans le monde scientifique. Outre cet aspect cocasse, il y a plus grave : en tant que signataires vous cautionnez que la science est dite (‘the science is settled’) et si tel est bien le cas alors vous ignorez de très nombreuses publications scientifiques, émanant de scientifiques de ‘haut vol’ qui montrent que le doute est permis, qu’il doit rester la règle en science, et que la climatologie ne se résume pas aux énoncés simplistes de la pétition (qui ne mentionne aucune références pour argumenter). Bien entendu vous avez peut-être lu des articles et vous vous êtes fait une opinion. Dans ce cas, vous avez exercé votre esprit critique et vous avez tout compris de la climatologie. Il n’y a donc plus de doute pour vous, et du fait de votre signature la science est effectivement dite. L’essentiel des politiques et médias, bien qu’ils n’aient pas une grande connaissance scientifique, pensent comme vous.

Dans cet article, qui se veut une ouverture au débat, nous allons donner notre point de vue aux questions qui ont suscité votre adhésion. Nous ne ferons pas de politique, notre site Science, Climat et Energie (SCE) ayant une vocation scientifique. Nous souhaitons cependant que ceux qui n’ont pas fait l’effort de lire la manière dont les publications sont validées par le GIEC aillent consulter le site du GIEC.

Vous l’aurez compris, la climatologie est une science jeune, fort complexe, et contrairement aux affirmations et ‘matraquages’ quotidiens, elle est loin d’être comprise.

Passons maintenant aux éléments factuels.

The Belgian electricity industry in chaos

by Prof. Samuel Furfari, January 7, 2019 in EuropeanScientist


Belgium’s electricity supply has become a serious problem. Without investment in new generation capacity, the security of electricity supply will deteriorate in the next few years. However, the country’s situation does not lend itself to optimism on this topic. Belgium is not a straightforward country. Its institutional structure can only be described as one of […] The post The Belgian electricity industry in chaos (https://www.europeanscientist.com/en/features/the-belgian-electricity-industry-in-chaos/) appeared first on European Scientist (https://www.europeanscientist.com/en)

COTES DE FLANDRE, SUBMERSIONS FAITS ET LEGENDES

by Jo Moreau, 20 septembre 2018, in Belgotopia


Les côtes de Flandre n’ont pas toujours été aussi paisibles qu’aujourd’hui, et je n’oublie pas le raz-de-marée du 31 janvier 1953 qui toucha les Pays-Bas et notre littoral, faisant plus de 1800 morts et des dégâts considérables. (photo : à Ostende).

Pêchés dans diverses chroniques et ouvrages (notamment “La Flandre mystérieuse” de Saint Hilaire), j’en ai fait une compilation qui n’a bien entendu aucune prétention scientifique ou historique, mais ces événements avaient laissé une trace dans la mémoire populaire, trace qui a hélas fortement tendance à s’effacer.

J’y ajoute quelques événements survenus en France et aux Pays-Bas, dont on peut raisonnablement penser au vu de leur localisation, qu’ils eurent des conséquences sur nos côtes

Les émissions de CO2 augmenteraient de 50 % d’ici 2030 si les centrales nucléaires fermaient

by Le Vif Express, 9 décembre 2017


La fermeture des centrales nucléaires belges pourrait entraîner une augmentation de 50% des émissions de CO2 liées à la production d’énergie d’ici 2030, selon le professeur d’économie Johan Albrecht (UGent – Université de Gand), qui est également membre de l’institut de réflexion Itinera. Cela alors que le gouvernement fédéral et les entités fédérées doivent négocier dans les semaines à venir le Pacte énergétique, qui doit fixer l’avenir de la production d’électricité en Belgique.