Archives par mot-clé : Temperature

New Paper: Northern Hemisphere Temperatures Rose 4–5°C Within ‘A Few Decades’ 14,700 Years Ago

By Kenneth Richard , April 2017


According to a new paper, the Bølling Warming event 14,700 years ago raised the surface temperature for the entire Northern Hemisphere by 4 to 5°C within a few decades.  This is a hemispheric warming rate of approximately 2.0°C per decade, which is 40 times faster than the 0.05 °C per decade global warming rate since 1850 (and 1998).

On the Existence of a ‘Tropical Hot Spot’

by Dr JP Wallace III et al., August 2016

.pdf (69p.)


These analysis results would appear to leave very, very little doubt but that EPA’s claim of a Tropical Hot Spot (THS), caused by rising atmospheric CO2 levels, simply does not exist in the real world. Also critically important, even on an all-other-things- equal basis, this analysis failed to find that the steadily rising Atmospheric CO2 Concentrations have had a statistically significant impact on any of the 13 critically important temperature time series analyzed.

Modern ‘Warmth’ A Brief Excursion From 8,000-Year (Continuing) Cooling Trend

by Kenneth Richard, March 20, 2017


According to an estimate of global sea surface temperature (SST) changes during the last 2,000 years (“Robust global ocean cooling trend for the pre-industrial Common Era“), the addition of the last 2 centuries (1800 to 2000 C.E.) of relatively modest SST warming only changes the overall per-millennium global cooling trend (~0.4°C) by one tenth of one degree.  In other words, using a long-term perspective, the Holocene cooling trend has continued largely uninterrupted during the last two centuries.

Ice age thermostat prevented extreme climate cooling

Universitat Autònoma de Barcelona, March 14, 2017
from E. D. Galbraith, S. EgglestonA lower limit to atmospheric CO2 concentrations over the past 800,000 yearsNature Geoscience, 2017


During the ice ages, an unidentified regulatory mechanism prevented atmospheric carbon dioxide concentrations from falling below a level that could have led to runaway cooling, reports a team of researchers. The study suggests the mechanism may have involved the biosphere, as plants and plankton struggled to grow under very low carbon dioxide levels.

Geologic Evidence of Recurring Climate Cycles and Their Implications for the Cause of Global Climate Changes. The Past is the Key to the Future

Don J. Easterbrook, 2011

Department of Geology, Western Washington University, Bellingham, WA 98225, USA


Temperatures have risen approximately a degree or so per century since the coldest part of the Little Ice Age ~500 years ago, but the rise has not been linear. Global temperatures have warmed and cooled many times in 25-35-year cycles, well before the atmospheric CO2 began to rise significantly.

Two episodes of global warming and two episodes of global cooling occurred during the 20th century (Fig. 1). Overall, temperatures during the century rose about the same as the rate of warming per century since the Little Ice Age 500 years ago.

Atlantique Nord : le risque d’un refroidissement rapide au XXIe siècle revu à la hausse

par D. Swingedouw et al., CNRS, 15 février 2017


Dans le cadre du projet européen EMBRACE, une équipe d’océanographes a réexaminé ces 40 projections climatiques en se focalisant sur un point névralgique au nord-ouest de l’Atlantique Nord : la mer du Labrador. Cette mer est le siège d’un phénomène de convection, qui nourrit à plus grande échelle la circulation océanique de retournement. Ses eaux de surface se refroidissent fortement en hiver, deviennent plus denses que les eaux de profondeur et plongent vers le fond. La chaleur des eaux profondes est transférée vers la surface et empêche la formation de banquise

Eocene global warming events driven by ventilation of oceanic dissolved organic carbon

by Ph.F. Sexton et al., Nature, 2011


‘Hyperthermals’ are intervals of rapid, pronounced global warming known from six episodes within the Palaeocene and Eocene epochs (~65–34million years (Myr) ago)12345678910111213. The most extreme hyperthermal was the ~170 thousand year (kyr) interval2 of 5–7°C global warming3 during the Palaeocene–Eocene Thermal Maximum (PETM, 56Myr ago). The PETM is widely attributed to massive release of greenhouse gases from buried sedimentary carbon reservoirs1361114151617, and other, comparatively modest, hyperthermals have also been linked to the release of sedimentary carbon36111617

Egalement, une synthèse en français

Absence of 21st century warming on Antarctic Peninsula consistent with natural variability

John Turner et al., Nature, July 2016


Here we use a stacked temperature record to show an absence of regional warming since the late 1990s. The annual mean temperature has decreased at a statistically significant rate, with the most rapid cooling during the Austral summer. Temperatures have decreased as a consequence of a greater frequency of cold, east-to-southeasterly winds, resulting from more cyclonic conditions in the northern Weddell Sea associated with a strengthening mid-latitude jet.

Plateau de températures : le point sur la nouvelle controverse K15

Benoît Rittaud, 9 février 2017, Université Paris-13


La nouvelle affaire sur le front du climat prend de l’ampleur. Puisqu’il ne faut certainement pas compter sur un compte-rendu loyal par les grands médias français, voici ce qui, je crois, peut en être dit quatre jours après son déclenchement. L’affaire étant susceptible d’avoir des retentissements importants, j’ai choisi de faire un point complet, qui reprend tout depuis le début.

Les Erreurs de Mesure et de Consolidation Associées aux Mesures de Température et leurs Proxies

Prof. (émer.) Dr. Ir. Henri A. Masson, Décembre 2016


Le contexte  

Depuis plusieurs décennies maintenant, un débat intense a lieu autour de ce qu’il convient d’appeler la « controverse climatique » : les émissions de gaz à effet de serre anthropiques ont-elles une influence significative sur le « réchauffement-changement-dérèglement » climatique ? Cette controverse secoue le petit monde scientifique de la climatologie, chacune des parties affublant, au passage, l’autre d’épithètes injurieux, les « réchauffistes-alarmistes » s’opposant aux « charlatans-climato-sceptiques-négationnistes ».

La querelle serait anecdotique, si le monde politique ne s’était emparé du sujet et n’avait décidé, dans la précipitation (et souvent suite à un lobbying intense des partis écologiques monnayant ainsi leur participation à un gouvernement de coalition) d’imposer diverses « taxes carbone » et autres « outils de marché », permettant ainsi de distribuer de généreux subsides aux installations d’énergies dites renouvelables, ainsi qu’aux recherches visant à démontrer l’existence d’un effet de serre (anthropique) significatif dans l’atmosphère et de « prédire –projeter » son importance sur le siècle à venir. Sans oublier les contributions énormes promises par les pays développés à un « Fond Vert », censé les distribuer généreusement aux pays en voie de développement, officiellement pour leur permettre de contribuer à « sauver la planète », mais, en réalité, au nom d’une certaine compensation du « pillage colonial des ressources naturelles » commis par ces pays développés, au cours des siècles précédents.

Tout cela a évidemment un prix pour le citoyen lambda des pays développés : taxes supplémentaires, augmentation de la facture énergétique et des frais de transport, diversion d’une partie du budget de l’Etat, au détriment d’autres fonctions qui pourraient s’avérer plus urgentes et importantes. Ces mesures s’avèrent aussi profondément anti-sociales car elles affectent plus lourdement les ménages aux revenus les plus modestes, pour lesquels la facture énergétique et les frais de transport représentent une part plus importante de leur budget. Certains ménages se trouvent ainsi réduits à choisir entre ne pas chauffer leur habitation ou devoir rogner sur les budgets de nourriture et de soins. A l’usage, il est aussi apparu difficile de rationaliser-quantifier-comparer ces mesures en faisant usage d’un critère de « coût social du carbone », les méthodes d’analyse par coûts-bénéfices qui sous-tendent cette approche donnant des résultats aussi divergents que contestables.

Enfin, par nature, la plupart des énergies dites renouvelables (éolien, solaire, hydraulique) sont intermittentes et, si elles contribuent significativement au « mix énergétique », elles doivent donc impérativement être doublées par des unités d’appoint (nucléaires ou utilisant des combustibles fossiles), afin d’éviter des « black-outs » qui sans cela seraient inévitables. Ces unités d’appoint voient leur rentabilité affectée, car elles tournent forcément elles-mêmes de façon intermittente, étant utilisées uniquement pour compenser les carences des énergies renouvelables, alors qu’elles, elles pourraient parfaitement fonctionner en continu. Il faut encore tenir compte des nombreuses lignes électriques à tirer et des transformateurs à installer pour connecter au réseau les installations d’énergie renouvelable, dispersées et de puissance individuelle négligeable par rapport à la puissance d’une centrale conventionnelle. Il faut enfin tenir compte de la complexité de gestion d’un réseau sur lequel viennent se connecter un grand nombre de sources électriques intermittentes et relativement imprédictibles même à court terme. Tout cela fait littéralement « exploser » le coût de l’électricité.

Les bonnes questions à se poser

Certaines questions relatives à la controverse climatique ont trouvé un large écho dans les médias et ont déjà été largement débattues, dans la littérature (éventuellement ‘peer reviewed’) et sur des blogs spécialisés (sans qu’un réel consensus n’ait été trouvé entre les parties, jusqu’à présent) :

  • Comment démontrer l’existence d’un effet de serre (anthropique) au sein de l’atmosphère ?
  • Quelles seraient les conséquences pour le climat, mais aussi pour la biodiversité, les activités humaines, le niveau de la mer, les évènements climatiques extrêmes, etc., d’un doublement de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ?
  • L’implantation massive d’énergies renouvelables va-t-elle contribuer significativement à une réduction de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, et à quel coût ?

D’autres questions sont tellement complexes qu’elles n’ont pas encore reçu de réponse convaincante, à ce jour (« the science is NOT settled »)

  • Comment démontrer l’existence du lien de causalité liant les émissions de CO2 (anthropiques) à un éventuel réchauffement climatique ? Comment définir le sens de ce lien de causalité ? Ce lien est-il linéaire et instantané ou le système possède-t-il une « mémoire », le faisant réagir avec un certain retard. Enfin et surtout, entre les concentrations atmosphériques de CO2 et la température, quelle est la cause et quel est l’effet ?
  • Quel sont exactement les flux de CO2 et d’énergie, au sein du système extrêmement complexe que constitue l’ensemble « atmosphère-océan-terre » sur lequel viennent se greffer des systèmes tout aussi complexes de biosphère, géophysique (géothermie, volcans, tremblements de terre, mouvements tectoniques, etc.) et astrophysique (gravité et électro-magnétisme solaire, planétaire voire cosmique), et quelles sont la nature et l’importance des contributions anthropiques?
  • Quelle est l’importance relative des mécanismes convectifs et conductifs existants au sein du système climatique par rapport aux mécanismes radiatifs (uniquement) pris en compte par les modèles « alarmistes » ?

Enfin, certaines questions se rapportant aux méthodes de recherche et de consolidation de données utilisées en climatologie n’ont pas été abordées avec suffisamment d’attention et d’esprit critique, et méritent qu’on s’y attarde quelque peu :

  • Comment mesurer un éventuel réchauffement climatique global ? Une « anomalie globale» de température a-t-elle un sens ?
  • Pourquoi les données expérimentales relevées par les « réalistes-sceptiques » contredisent-elles les « prévisions-projections » des modèles climatiques développés par les « alarmistes » (absence de point chaud dans la troposphère ; existence d’une pause de réchauffement depuis près de deux décennies)? Quelle est l’importance des erreurs de mesure, de consolidation spatio-temporelle et de celles associées aux algorithmes utilisés dans les modèles climatiques ?
  • Quelle est l’importance des fluctuations naturelles cycliques (mais apériodiques) du climat ? Sont-elles correctement représentées par le concept de « forcing» ?
  • Les méthodes d’extrapolation linéaires utilisées pour identifier un réchauffement climatique (anthropique) sont-elles adaptées aux données climatiques, compte tenu des variations naturelles cycliques ?
  • Les méthodes d’analyse harmonique (spectre de puissance, transformée de Fourier, scalogrammes, etc.) permettent elles d’identifier avec certitude l’existence de composantes naturelles cycliques mais apériodiques du climat ? Quelles sont les périodes approximatives de ces fluctuations et à quoi seraient-elles dues, en fin de compte ?
  • Le système climatique est –il de nature chaotique (au sens mathématique du terme), ce qui réduirait considérablement son horizon de prédictibilité ?

La présentation faite par Henri Masson à la Contre-Cop 22 qui s’est tenue à Paris, début décembre 2016, sous l’égide de l’Association des Climato-Réalistes, apporte quelques éléments de réponse aux questions regroupées dans cette troisième catégorie.

 

 

 

The Atmospheric Temperature Pause

The December 2016 global temperature anomaly from the average of two analysis is 0.20 °C above the average of 1981 – 2010. The large El Niño event is over and we wait to see if it will be followed by a La Niña event. The satellite measured temperature of the lower troposphere to the end of 2016 from the average of the University of Alabama in Huntsville and Remote Sensing Systems analysis is here. The temperature trend from December 1997 to December 2016 is 0.045 ± 0.043 °C/decade at the 95% confidence interval. The slope could be as low as 0.002 °C/decade. According to the satellite data, 2016 was a statistically insignificant 0.02 °C warmer than 1998, which was another strong El Niño year.

 

 

  1. See also : Earth Cooling At The Fatest Rate On Record
  2. See also : Berkeley Earth -‘record temperature in 2016 appears to come from a strong El Nino’
  3. See also : 2016 Global Temperature, the Pause Never Went Away
  4. See also : What they don’t say about ‘the hottest ever year’ – 20 year warming trend is one third of what models predicted
  5. See also : Smoking Gun of Fraud by NASA and G. Schmidt

Global Satellites: 2016 not Statistically Warmer than 1998

Roy Spencer, Ph.D., climatologist, former NASA scientist

January 3rd, 2017


The resulting 2016 annual average global temperature anomaly is +0.50 deg. C, which is (a statistically insignificant) 0.02 deg. C warmer than 1998 at +0.48 deg. C. We estimate that 2016 would have had to be 0.10 C warmer than 1998 to be significantly different at the 95% confidence level. Both 2016 and 1998 were strong El Nino years.

See also : MIT climate scientist (Dr R. Lindzen) on ‘hottest year’

The hysteria over this issue is truly bizarre