Des coraux qui s’adaptent aux températures plus élevées

by Paul Berth, 31 mai 2019 in ScienceClimatEnergie


Selon certaines prédictions, basées sur des modèles informatiques, de nombreux récifs coralliens auront disparu des océans tropicaux au cours des 80 prochaines années[1]. La cause est bien évidemment le réchauffement climatique pouvant provoquer un blanchiment des coraux. Par exemple, en 2014–2017, a eu lieu un évènement global de blanchiment, le 3e au cours des 20 dernières années, et de nombreux coraux furent affectés sur des milliers de kilomètres carrés[2],[3]. Les médias, avides de catastrophisme, en ont beaucoup parlé avec des titres une fois de plus très alarmistes (exemple ici).

Cependant, les choses ne sont pas si simples. Des données satellitaires et des études de terrain ont montré que tous les récifs coralliens ne se comportent pas de la même manière: de nombreux récifs n’ont pas blanchi pendant le dernier épisode El Niño, une très grande partie des coraux a résisté au stress thermique, et de fortes variations locales et régionales ont été observées dans le blanchiment[4]. La relation entre température élevée de l’eau de mer et blanchiment des coraux n’est donc pas évidente. Afin d’éclaircir la situation une équipe américaine a récemment publié une analyse globale des évènements de stress thermique en considérant 3351 sites différents dans 81 pays (Sully et al. 2019, dans Nature Communications[5]). Cette analyse globale est unique et démontre que les coraux sont en train de s’adapter par sélection naturelle et sont désormais un peu plus résistants au blanchiment. Nous avons ici une belle démonstration du fait que les modèles informatiques sont parfois bien loin de la réalité de terrain et qu’il ne faut pas tirer de  conclusions toujours hâtives!

The major emitters that are meeting their Paris Agreement pledges

by Axios, June 1, 2019


Of top 10 global carbon emitters, not a single one is hitting its climate goals as outlined under the Paris Agreement, per data from the Climate Action Tracker.

Why it matters: Even if every country that’s adopted the Paris Agreement were to meet their pledges, it would not avert the worst effects of climate change.

Driving the news: June 1 marks the 2-year anniversary of President Trump’s announcement that the U.S. would withdraw from the deal. Per the Climate Action Tracker, the U.S., the second-largest world emitter of greenhouse gasses (but top historical emitter), falls under “critically insufficient,” the worst category, in meeting its Paris pledge.

The backdrop: The Paris Agreement’s main goal is to keep global temperature rise this century to “well below 2ºC,” above pre-industrial levels, and pursue efforts to limit the temperature increase to 1.5ºC.

  • Each country determined what it would be willing to do under the agreement. Such commitments are known as intended nationally determined contributions (INDCs).
  • After ratifying the agreement, the INDC would become the country’s first nationally determined contribution.

So far, 185 countries have ratified or adopted the Paris Agreement. All of the NDCs are available here.