Tensions autour du détroit d’Ormuz : allons-nous tous devoir rouler en vélo ?

by Samuele Furfari, 24 juin 2019 in ConnaissancedesEnergies


Les tensions dans le détroit d’Ormuz ne devraient pas nous surprendre. En 2000, François Lamoureux, Directeur général à l’énergie de la Commission européenne, disait avec son sens de la formule : « Si le détroit d’Ormuz est bloqué, le lendemain le monde entier ira en vélo ». Même si c’était exagéré, cela avait un sens à l’époque. Aujourd’hui, c’est faux. À la suite des événements des dernières semaines, le prix du pétrole brut a un peu augmenté mais le monde n’a pas « été » en vélo.

Pour répliquer aux pressions imposées par le président des États-Unis, l’Iran aux abois a-t-il placé les bombes sur deux pétroliers qui naviguaient dans le golfe Persique ? Washington accuse, Téhéran dément. Depuis son retrait de l’accord nucléaire iranien du 14 juillet 2015, Donald Trump a exercé une pression de plus en plus forte sur l’Iran.

Téhéran est en difficulté, malgré sa menace du 8 mai 2019 d’accorder un délai de 60 jours aux autres signataires de l’accord pour maintenir leurs engagements (principalement permettre à l’Iran de pouvoir vendre son pétrole dans le monde). Cette initiative du président iranien Hassan Rohani a poussé l’UE dans les cordes, elle qui a pourtant bien tenté de contourner les sanctions de Washington en créant Instex, une entité censée servir au paiement des transactions entre les entreprises européennes et l’Iran, afin de se passer de l’incontournable dollar américain dans les transactions internationales.

Climate science’s ‘masking bias’ problem

by Judith Curry, June 22, 2019 in WUWT


How valid conclusions often lay hidden within research reports, masked by plausible but unjustified conclusions reached in those reports.  And how the IPCC institutionalizes such masking errors in climate science.

In the previous post, we discussed the motivated biases of individual climate researchers, stimulated by the paper by Lee Jussim, Joe Duarte and others entitled Interpretations and methods: Towards a more self-correcting social psychology

The Jussim et al. paper provides additional insights that are relevant to the motivated biases in climate change, which become particularly serious and problematic once these biases are institutionalized. Here are additional excerpts from Jussim et al. for the topic I would like to discuss in this post:

<begin quotes>

“In this paper, we consider how valid conclusions often lay hidden within research reports, masked by plausible but unjustified conclusions reached in those reports. These conclusions do not necessarily involve the use of questionable research practices. Invalid conclusions may be reached based, not on failing to report dropped conditions, failed studies, or nonsignificant analyses, but on selective interpretations of data that highlight researchers’ preferred conclusions while masking more valid ones.”

JC comment: This is basically the problem that I have with the IPCC assessment reports. Deep in the chapters, there is much good information that is reliable, although the reports relatively ignore some topics. The problem is with the conclusions that are reached (particularly in the Summary for Policy Makers), and inflated levels of confidence that are ascribed to these conclusions.