La hausse du niveau de la mer accélère-t-elle l’érosion des côtes? (1/3)

by Y. Battiau-Queney, 15 août 2019 in ScienceClimatEnergie


Il est courant de lire et d’entendre que la hausse du niveau de la mer, l’une des conséquences les plus manifestes du réchauffement climatique, va accélérer l’érosion de nos côtes, menacer de submersion marine de vastes zones littorales urbanisées et faire disparaître nombre d’îles basses habitées. Ces craintes sont-elles justifiées? Comme un consensus ne vaut pas vérité scientifique, on va essayer de démêler le vrai du faux en partant de l’état des connaissances scientifiques sur la hausse du niveau de la mer et analyser ses effets possibles sur les processus d’érosion des côtes.

 

1/ Que sait-on de la hausse du niveau de la mer ?

1.1. État des connaissances sur les variations passées et présentes du niveau de la mer à l’échelle mondiale

Une bonne synthèse récente sur les causes et l’ampleur de la hausse du niveau de la mer se trouve dans Cazenave et Le Cozannet (2014). On y trouvera une très abondante bibliographie antérieure à 2013. Les méthodes utilisées par les scientifiques pour évaluer la tendance moyenne de l’élévation du niveau de la mer dépendent de la période considérée. A l’échelle du Pléistocène (1 800 000 ans) et de l’Holocène (10 000 ans) on dispose d’archives sédimentologiques (repérage d’anciennes plages “soulevées”, analyse de niveaux tourbeux recouverts de sédiments marins, stratigraphie et datation de récifs coralliens …) et de données archéologiques, particulièrement riches sur les côtes méditerranéennes. On sait qu’à plusieurs reprises, pendant les phases interglaciaires du Pléistocène, le niveau de la mer a été supérieur à l’actuel de 5 à 10 m au moins (Planton et al., 2015). À partir du milieu du 19ème siècle, on utilise les données souvent précises des marégraphes installés principalement dans les ports de l’hémisphère nord. Elles fournissent les altitudes relatives du niveau de la mer par rapport aux terres émergées. Depuis 1993, les données satellitaires fournissent des altitudes absolues du niveau de la mer par rapport à l’ellipsoïde terrestre de référence et permettent d’avoir une vision beaucoup plus globale des variations du niveau des océans à toutes les latitudes et longitudes.

Tableau 1 : variations du niveau de la mer indiquées par les marégraphes (sources: SONEL et GLOSS; Wöppelmann et al., 2014 pour Marseille) (ND= non documenté). Les données dans les colonnes sont exprimées en mm/an.

MOSCOW ON TRACK FOR COLDEST AUGUST ON RECORD IN BOOKS DATING BACK 150+ YEARS

by Cap Allon, August 13, 2019 in Electroverse


Eastern Europe has been experiencing a miserable summer so far, with temperatures holding well-below average for the majority of the season. And now, following a cold and wet June and July (in which many new daily low temperature records were set), Moscow is currently on course for it’s coldest August in recorded history.

The first week of August in Moscow was pretty chilly, with an average air temperature of just 13C (55.4F) — some 5C below the norm.

The city’s coldest August on record was way back in 1884, when the average daily air temperature for the month was some 4C below the norm. In fact, that August turned out to be colder than the May.

According to www.hmn.ru, the beginning of August in Moscow has been characterized by unusual weather in terms of not only the cold, but also of abundant rainfall and a lack of sunshine.

After the first 7 days, precipitation is already at average levels for the entire month, while the chronic lack of sunshine is within touching distance of Aug 2001’s record-low 181 hours (avg. sun hours for the month of August are 238 hours).

The cold times are returning, clouds are nucleating, all in line with historically low solar activity: